La playlist de septembre : «Autour de 1967, Summer of Love» des bibliothèques de Montreuil

  • Par administrateur
  • 21 septembre 2019
  • 0
  • 1081 Vues

par Bernard Poupon, Directeur adjoint des bibliothèques de Montreuil, Responsable du secteur Musique

Evidemment, j’ai triché. Car on me demandait une playlist d’une quinzaine de titres pour illustrer musicalement le fonds « Rock et société » d’Alain-Dister, qu’abrite désormais la Bibliothèque de Montreuil. En voici 67.

Le legs Alain-Dister est le résultat d’une rencontre. Le 6 octobre 2007, dans le cadre de notre célébration du Summer of Love de San Francisco de 1967 – épicentre temporel et spatial (!) du mouvement hippie – j’avais interviewé en public ce témoin privilégié de cet orgasme de l’histoire, qu’il a vécu en direct avec son oeil de photographe et de journaliste.

Cet interview réalisait pour moi un rêve de gosse ; encore môme, je me délectais des chroniques et des photos d’Alain dans la presse rock, dont il fût un des pionniers en France. Il était alors pour moi une sorte d’apôtre, puisqu’il était l’ami… d’un certain Jimi Hendrix.

Cette rencontre avait été lumineuse et Alain s’en était souvenue, au point de choisir de léguer par testament sa bibliothèque « Rock et Société » à la bibliothèque de Montreuil. Ses livres rock y sont aujourd’hui conservés, grâce aussi à l’aide précieuse de Lucy « From the bayou » Desmaret, qui les a préparés façon bibliothèque avec la douceur, la fantaisie et le professionnalisme qui sont quelques-unes de ses qualités : t’inquiète pas Alain, tes books ont été bien soignés.

On me demandait donc 15 morceaux de choix, et en voilà 67, qui accompagnent 67 chroniques d’albums que Martine Sussan-Calvo et moi-même avions écrites en 2007 lors de cycle d’actions que nous avions voulu consacrer au Summer of Love de 1967. Vous trouverez ces chroniques ici :
http://bib.montreuil.free.fr/dossiers/summeroflove/67albums.htm

67 albums précurseurs, acteurs ou queues de comète de cette très étonnante année 1967, où l’on croyait, un peu naïvement sans doute, que d’une façon ou d’un autre, le monde était à l’Aube d’un Renouveau.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *