La réflexion continue, l’action aussi

  • Par administrateur
  • 12 janvier 2008
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Je me réjouis que la journée d’étude du 31 mai (La bibliothèque dématérialisée. 1, la musique) organisée à Taverny (Val d’Oise) par le Conseil général, l’Adiam Val d’Oise et Cible 95 fasse l’objet d’un débat contradictoire. Nous avons besoin de débats professionnels contradictoires, dans cette période d’intenses mutations.

Bien qu’ayant fait partie des organisateurs de la journée, je me permets de répondre ici à Bruno David à titre personnel, puisqu’il m’a personnellement interpellé (« La bibliothèque dématérialisée. 1, la musique ». Retour sur la journée du 31 mai à Taverny http://acim.asso.fr/spip.php ?article199). Je ferai deux observations liminaires :

- je reconnais volontiers que son texte est talentueux, bien que je sois en désaccord à peu près total avec lui ;

- il est fréquent que dans un débat contradictoire on construise son adversaire ou interlocuteur, on reformule sa pensée, pour mieux la combattre. Au risque que cet interlocuteur ne se reconnaisse en rien dans cette reformulation. Mais nul n’est maître de l’interprétation de ses propres propos, naturellement.

« Il y avait comme une atmosphère de fin du monde au terme de la journée consacrée à la « bibliothèque dématérialisée » écrit Bruno David. Rien naturellement ne pouvait être prémédité puisque chaque intervenant est libre de ses propos, mais je reconnais qu’un effet de choc était recherché : ce qui se passe n’est pas ordinaire, et mieux vaut le regarder en face. Ne confondons pas cependant la fin d’un monde avec la fin du monde : il est permis de supposer qu’on assiste effectivement à la fin d’un monde, à une rupture dans les systèmes de diffusion des oeuvres intellectuelles et artistiques et de la documentation. Je suis de ceux qui comparent volontiers notre époque à celle de l’invention de l’imprimerie. Qui a représenté la fin d’un monde, non la fin du monde. C’est un moment à la fois exaltant et douloureux – douleur dont Bruno David se fait l’interprète (« on s’est trouvé jurassiques, dépassés par le mouvement du monde ») en en rendant responsables ceux qui proposent un thermomètre, au lieu d’incriminer la température. Et de démonter le discours de certains intervenants (en en excluant Gilles Rettel que j’ai apprécié autant que lui sans probablement l’interpréter de la même façon) sur trois thèmes que je reprends un à un.

1. « LA TECHNIQUE AU-DESSUS DE TOUT ? »


Non, cent fois non ! Je ne crois pas que l’un quelconque des intervenants pense cela, et pour ma part je le récuse absolument. J’ai même écrit en 2003 un petit texte intitulé « L’informatique, c’est… d’abord une affaire de relations » [humaines] (http://www.adbdp.asso.fr/spip.php ?article459). J’ai même à l’occasion d’une polémique sur un sujet de concours rappelé cette phrase d’Ivan Illitch dans son livre La convivialité : « Passé un certain seuil, l’outil, de serviteur, devient despote. Passé un certain seuil, la société devient une école, un hôpital, une prison. Alors commence le grand enfermement. Il importe de repérer précisément où se trouve, pour chaque composante de l’équilibre social, ce seuil critique. Alors il sera possible d’articuler de façon nouvelle la triade millénaire de l’homme, de l’outil et de la société. J’appelle  » société conviviale  » une société où l’outil moderne est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d’un corps de spécialistes. Conviviale est la société où l’homme contrôle l’outil. » (http://www.lahary.fr/pro/2002/biblio-fr-illich.htm). Bruno David écrit : « la technique constituait l’ultima ratio de l’existence des bibliothèques, [qu’]elle était la « dernière instance » qui surdéterminait tout, son présent et son proche avenir, mais aussi son histoire – si l’on en croit Dominique Lahary » : je n’ai jamais rien dit, ni écrit, ni pensé de tel.

Ce qui est déterminant ce sont les usages, non la technique considérée comme une instance isolée. Ce fut tout le sens de l’intervention liminaire de Gérôme Guibert, et ma propre intervention finale s’appuya également sur les usages, sur ce que font les gens des techniques disponibles à un moment donné. J’ai même parlé d’une persistance d’usages identiques à travers des techniques différentes, en donnant l’exemple de l’enregistrement personnel d’œuvres musicales en vue d’une écoute sur baladeur, qui naguère poussait à fréquenter les médiathèques afin de réaliser des copies magnétiques, et maintenant pousse à s’en détourner au profit du téléchargement de fichiers MP3.


Les techniques ne prennent de l’importance que si et seulement si elles correspondent à des usages préexistants ou que la société est susceptible de développer. C’est ainsi qu’on interprète le succès foudroyant de la réinvention occidentale de l’imprimerie chinoise, à l’aube de la Renaissance. Nous vivons une époque de ce genre, pour le meilleur et pour le pire.

D’où vient cette interprétation techniciste ? Bruno David a peut-être besoin de se construire cet adversaire-là pour mieux le terrasser mais il y a plus profond. Les intervenants ont pu, dans la succession de leurs propos, donner l’impression que la technique dominait tout – au reste, cette journée n’avait pas la prétention de traiter de tout et son sujet était indiscutablement d’apparence technique : la dématérialisation. C’est pourquoi l’admonestation est utile : il faudra encore et encore redire (ce pourquoi une introduction historique et sociologique avait justement été prévue) que la technique n’est qu’un élément parmi d’autres et que ce qui est déterminant ce sont les usages.


Bruno David écrit : « On dira que le sujet s’y prêtait [à parler technique] – mais justement : on aurait pu s’attendre à ce que le discours technophile à l’honneur dans l’opinion suscite la réserve ; voire à une critique des illusions du progrès ; tout au moins à une mise à distance qui remette la technique à sa place, au rang des questions d’intendance. » On peut retenir la leçon de la distance, mais pour ma part, je récuse absolument tout discours rassurant qui édulcorerait les mutations en cours. Bien sûr que la technique c’est de l’intendance, comme je le montre avec mon exemple sur la musique baladeuse. Mais elle a des effets très concrets. Qui est tombé dans le panneau des « illusions du progrès » ? Nous n’en sommes plus là ! Nous avons seulement essayé d’être lucides, sans envelopper les mutations en cours de je ne sais quel discours sirupeux. Ce n’est ni bien ni mal, ça se passe. Et là-dedans, il faut essayer de s’adapter. Le moine copiste du XVe siècle pouvait s’époumoner contre les illusions de la technique, son activité n’en allait pas moins disparaître. J’écris « le moine copiste », pas « le bibliothécaire ». Tâchons de ne pas faire le moine copiste.


« Le problème n’est pas qu’on ait abordé en long et en large les modalités techniques de la « dématérialisation » mais que la réflexion sur l’identité et la raison d’être des bibliothèques ait été conduite sous l’angle étroit de la « dématérialisation », c’est-à-dire ramenée à une question d’ordre essentiellement technique. » écrit Bruno David. Mais ce n’était pas une journée sur la raison d’être et l’identité des bibliothèques. Cette question n’a été abordée que de biais. A chacun d’en tirer les conséquences. Je revendique pour ma part le parti pris suivant : pour comprendre ce qui se passe en ce moment, il faut sortir de la seule problématique des bibliothèques et prendre en compte les usages. On peut ensuite reconstruire un discours sur l’utilité des bibliothèques, non pas de façon auto-proclamée, entre bibliothécaires, mais en tant qu’élément de politique publique. C’était précisément ma conclusion.


Bruno David, résumant mon propos sur l’abondance et la rareté, estime que « l’emploi de deux catégories (« rareté » et « abondance ») tirées de l’économie politique et de l’imaginaire marchand n’est pas anodin. Il permet d’évacuer la question du contenu de ce qui est diffusé au profit d’une attention exclusive portée au « flux », et par conséquent aux réseaux et aux outils qui l’organisent ». J’avoue proposer de façon tout à fait délibérée une lecture économique des modes d’approvisionnement des usagers/consommateurs de biens culturels. Penser la bibliothèque comme hors marché ne permet pas à mon avis de comprendre sa place relative dans le dispositif général. Est-ce pour évacuer la question des contenus ? Pas le moins du monde. Je réclame simplement de faire ce détour par l’économie avant de reconstruire un discours de politique publique – où nous retrouverons le contenu, bien évidemment. Si on demeure intellectuellement dans la sphère « bibliothèque » sans en jamais sortir, on reste sous sa cloche. Je le refuse.


Bruno David, ajoute : « l’« abondance » n’est pas seulement la conséquence du progrès technique ; elle alimente aussi l’exigence impérieuse d’obtenir « tout et tout de suite ». Cette « réalité », Lahary en prend acte sans s’y arrêter, donnant ainsi l’impression qu’il la cautionne. On passe ainsi insensiblement du fait (on constate cette tendance) au droit (elle est légitime). » Mais je ne suis pas l’instituteur des foules, le censeur des consommateurs, le directeur de conscience de mes contemporains ! Je me fiche de cautionner ou pas ce que font les gens. Là n’est pas mon propos. Je regarde ce qu’ils font, simplement. Et ne crois pas que la posture bibliothécaire c’est de porter a priori un jugement de valeur sur les usages, à la manière de ces dirigeants de la RDA qui méritèrent la cinglante formule de Bertold Brecht : « le gouvernement, mécontent du peuple, décida de le dissoudre et d’en nommer un autre. »


Bruno David me prête cette conclusion : « il n’y a pas d’autre alternative pour les bibliothèques que de s’adapter au défi technique de l’ère de l’« abondance » ou de périr. C’est même en termes d’« impératif catégorique » qu’il a formulé la nécessité du changement. » Effectivement les bibliothèques ne peuvent être en dehors de leur société. Elles sont à la fois reflet et acteurs. Il y a un débat professionnel sur la permanence et le changement. Je le considère de façon dialectique (en référence à Hegel) : le changement intègre le passé en le transfigurant. Il y a eu d’autres époques de changement des bibliothèques publiques (le libre accès, la médiathèque) qui ont été prodigieusement fécondes. Je fais partie de ceux qui pensent que nous sommes à un nouveau point de rupture.

« S’adapter ou mourir » était le titre d’un article de Livres hebdo présentant les résultats de la conférence annuelle des bibliothèques métropolitaines de l’IFLA qui s’est déroulée à Paris du 24 au 29 septembre 2006. La dramatisation que pourfend Bruno David correspond à une prise de conscience internationale du monde des bibliothèques. On a le droit bien sûr de la dénoncer ou de l’ignorer. Ce n’est pas mon choix.

2. LES DESIRS NE SONT PAS LES BESOINS


La distinction entre désirs et besoins est naturellement intéressante et légitime. Mais je m’en méfie également comme de la peste, pour la raison suivante : elle est celle dont a besoin le groupe auto-légitimé qui entend détenir le sens des usages et trier les bons des mauvais : « vous avez des désirs, je sais quels sont vos besoins ». En ce sens il est inévitable qu’elle soit présente dans l’idéologie professionnelle des bibliothécaires. J’écris bien « idéologie », en référence à cette formule de Marx dans L’Idéologie allemande : « Les idées de la classe dominante sont les idées de sa domination. »


Selon Bruno David, « un monde qui croule sous la masse exponentielle d’informations et de « produits » culturels de toutes sortes, n’est plus intelligible. Il a besoin d’être mis en forme, ordonné. Le défi que doivent relever les bibliothèques n’est donc pas d’ordre technique mais politique : devenir l’un des lieux privilégiés d’intelligibilité du monde, à travers des collections […] Il s’agit pour le bibliothécaire non pas de gaver les publics à la corne d’abondance des biens culturels « dématérialisés » mais, comme toujours, de trier et de hiérarchiser des contenus, de séparer, au sein d’une masse documentaire pléthorique, l’essentiel de l’accessoire, l’utile du nuisible ou de l’inepte, pour ne retenir, par principe (i.e. compte tenu de l’état des savoirs et de la part de subjectivité inhérente au choix), que le meilleur ou le plus adapté, en tout cas le plus digne d’être transmis – et ainsi de faire en sorte que ce monde de l’immédiateté et de la profusion ait un sens pour les gens. »

Cette posture supérieure est une variante des multiples discours de domination que l’histoire a connus (y compris la domination coloniale) ou rappelle la tradition catholique selon laquelle le prêtre était l’intermédiaire obligé entre le fidèle et Dieu. On la retrouvait dans ces propos du ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres dans son discours d’ouverture du colloque sur « L’avenir du livre » du 22 février 2007 (http://www.centrenationaldulivre.fr/spip.php ?article995) : « Le numérique prend les traits d’une menace protéiforme, anarchique et diffuse. Il corrompt la régulation du savoir, les hiérarchies établies, mêle le vrai et le faux, conteste la propriété des droits. »


Quand Bruno David écrit : « a-t-on réfléchi à l’image qu’on donne des publics lorsqu’on les pense comme des êtres mus par leurs pulsions et incapables de s’autolimiter ? » il ne fait que formuler ce qu’il a entendu lui, pas ce que j’ai dit, qui revient à la formule de Gilles Rettel : « Toute la musique, tant que j’en veux, quand je veux, où je veux et comme je veux », ce que je trouve bien commode, sans qu’il faille se référer à je ne sais quelle vision moralisatrice des pulsions incontrôlées.

Ainsi le chaos ne s’ordonnerait-il que grâce à l’indispensable intervention de ceux qui trient « l’essentiel de l’accessoire, l’utile du nuisible ou de l’inepte. » Une bonne nouvelle : c’est nous ! Mais cette vision auto-légitimée du métier de bibliothécaire se heurte à « un changement d’état d’esprit dans la profession. Comme il n’y a pas de génération spontanée, peut-être faut-il faire remonter cette involution à l’invention du « modèle » de la médiathèque, moment où la dimension éducative du métier tend à s’effacer au bénéfice de la fonction distributive. » Ainsi s’exprime sous la plume de Bruno David une vision proprement réactionnaire, puisqu’elle entend revenir à un âge antérieur (forcément idéalisé) de la bibliothèque. Cette vision est naturellement respectable. Mais je suis de ceux qui la combattent.


Bruno David voit peut-être juste en datant ce qu’il considère comme une décadence de l’invention de la médiathèque. Lisons l’introducteur du mot et directeur du premier établissement qui a porté ce nom, celui de Cambrai, j’ai nommé Michel Bouvy : « Ou bien la bibliothèque est considérée comme une institution éducative contenant des ouvrages qui procurent aux lecteurs information et récréation, mais une récréation associée à une certaine dose d’imagination créatrice. La collection comprendra alors seulement des livres qui d’une manière ou d’une autre tendent au développement et à l’enrichissement de la vie. Ou bien la bibliothèque est considérée comme une institution démocratique dont les charges incombent à la communauté, chacun de ses membres pouvant prétendre y trouver ce qu’il souhaite lire. Il va sans dire que le bibliothécaire choisit et établit un certain compromis, et sa clientèle sera précisément le reflet de ce compromis. Je penche personnellement pour la bibliothèque institution démocratique. » « Démocratie et choix des livres » / Michel Bouvy, in : Médiathèques publiques n°51, [décembre] 1979.

Il écrivait déjà dans « Vues prospectives sur les bibliothèques publiques », in : Lecture et bibliothèques, no13, janvier-mars 1970 : Il faut choisir : faire la bibliothèque pour elle-même, objet de délectation pour son bibliothécaire, ou la faire avant tout pour ses utilisateurs. »


Mais Michel Bouvy le soulignait bien : dans la pratique, le bibliothécaire « établit un certain compromis ». Je le revendique et l’ai justifié dans « Pour une bibliothèque polyvalente » (Bulletin d’informations de l’ABF n°189, 2000, http://www.lahary.fr/pro/2000/ABF189-bibliotheque-polyvalente.htm).


Puisqu’il était question au départ de musique, je ne vois pas quel mal il y aurait à avoir pour mission de procurer aux gens la musique qu’ils aiment. Ce qui n’empêche pas de leur en proposer ! Mais ne prétendons pas fournir du sens à une masse désorientée : tout ce que nous pouvons espérer, c’est être un proposeur de sens parmi d’autres, une source de recommandation parmi d’autres. N’oublions pas non plus de balayer devant notre porte et souvenons-nous du temps qu’il a fallu pour que dans les fonds des discothèques de prêt, la musique classique (qu’à titre personnel j’apprécie) perde une suprématie sans commune mesure avec la réalité des pratiques d’écoute musicale. Et l’on pourrait multiplier les exemples dans d’autres domaines que la musique.


Il y a bien un vrai clivage entre ceux qui se sentent détenteurs d’une légitimité culturelle a priori et ceux qui sans dénier toute dimension éducative à la bibliothèque n’en font pas l‘alpha et l’oméga de leur fonction.

3. BON SENS ET CRUAUTE


Bruno David rappelle que fut posée une question de bon sens : « Pourquoi recourir à la bibliothèque dès lors qu’on peut obtenir ce qu’on veut par ses propres moyens ? » C’est une bonne question : si on a l’eau courante à domicile on ne va pas à la fontaine avec son seau. C’est pourquoi je conviens que la fonction distributrice de la bibliothèque est bousculée par le déplacement des modes d’approvisionnement.

Et une question « cruelle » : « les solutions techniques avancées par les professionnels de la musique en ligne [ne rendent-elles pas] obsolètes les options retenues par les équipements à la pointe de l’offre dématérialisée [ ? ] »

C’est un peu ce que j’ai voulu dire en laissant entendre que la bibliothèque n’avait pas de place assurée comme redistributrice de l’abondance. Nous nous rejoignons peut-être sur ce point. Le jour où nous aurons de la musique au robinet, comme de l’eau courante (que nous payons d’ailleurs), ce ne sera certainement plus la peine de la proposer dans des endroits spécialisés. Mais rien n’est joué et toute expérience est utile. La bibliothèque n’est contemporaine que si elle propose les supports et techniques de son temps.


Parmi ces expériences, il y a la valorisation de la scène musicale locale. En écrivant que « si les bibliothèques […] croyaient assurer leur salut en se polarisant sur les créations locales, en bornant leur mission à la constitution et à la gestion d’un patrimoine culturel « communautaire, comme certaines déclarations le laissent entendre, on assisterait à une féodalisation de la lecture publique », Bruno David sort l’artillerie lourde pour écraser des expériences qui ne se veulent que partielles, comme une approche parmi d’autres et certainement pas exclusive.


Par ailleurs, la bibliothèque n’a pas pour seul rôle la diffusion qui était le propos de mon intervention intitulée La place de la médiathèque dans le système global de diffusion culturelle : un nécessaire repositionnement (http://www.lahary.fr/pro/2007/taverny31mai2007-lahary.htm). Dans cet ordre d’idées, je terminerai en signalant deux articles du numéro 36 (décembre 2007-janvier 2008) de BIBLIOthèques, la revue de l’ABF : Il n’y a plus de discothèque au numéro que vous avez demandé par Gilles Rettel et Il n’y a pas assez de musique en bibliothèque par Xavier Galaup, deux de nos intervenants de Taverny.

La réflexion continue, l’action aussi.


9 janvier 2008.

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