Assemblée générale 2oo6 de l’Acim

  • Par administrateur
  • 20 juin 2006
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Compte-rendu

Membres du CA

Présents :

Nicolas Bondeau, Pascal Cordereix, Laurence Languin, Arsène Ott, Gilles Pierret, Pierre Rebuffet, Catherine Soubras, René Vander Poorte, Stéphanie Vissière, Pascal Wagner.

Excusés :

Hervé Ferquel, Xavier Galaup, Catherine Maisonneuve, Christian Massault, Michel Sineux

Vie des associations coopérantes

AFAS

Association française des détenteurs de documents audiovisuels et sonores

Contacts :

elizabeth(point)giuliani(chez)bnf(point)fr

pascal(point)cordereix(chez)bnf(point)fr

ginouves(chez)mmsh(point)univ-aix(point)fr

Au nom d’Elizabeth Giuliani, présidente, Pascal Cordereix fait un bref rappel des actions en cours de l’Association.

Mise en ligne sur le site Internet de l’AFAS de la journée d’étude des 7 et 8 octobre 2004 sur la numérisation du son :

Tenue à la BnF, cette journée et demie qui portait sur « La numérisation des archives sonores au service de la conservation : principes généraux et recommandations pratiques » avait marqué une date importante. En témoigne l’affluence puisque plus de 150 participants français, mais aussi belges et suisses, venant du monde associatif, des archives, des bibliothèques, etc., y avaient assisté.

L’intérêt de cette journée résidait en ce que pour une fois (dans un paysage numérique où tout et son contraire se disent) des préconisations de numérisations à fois normatives, pragmatiques et pérennes étaient énoncées. Fruits de l’expérience en la matière de l’AFAS, de la BnF et de l’IASA (International Association of sound and audiovisual archives : http://www.iasa-web.org/ ) au plan international, ces préconisations se devaient à la fois de pouvoir rester consultables tout en étant réactualisées.

C’est pourquoi l’AFAS a attendu la refonte de son site Internet avant de mettre en ligne les PowerPoints, Guidelines et compte rendus d’interventions de cette journée. La refonte du site étant achevée, sa mise en ligne devrait intervenir au début du mois de juin 2006.

Inventaire des disques 78 tours et microsillons dans les collections publiques en France :

C’est lors de sa journée d’étude du 27 mai 2005 que l’AFAS a lancé l’idée de cet inventaire au plan national. Il répond à la prise de conscience progressive d’un patrimoine sonore, celui d’un siècle d’édition phonographique encore très largement mésestimé en France. « Pourtant des collections de disques, qui se comptent par dizaines de milliers, existent dans les organismes publics de documentation. L’AFAS estime donc qu’il est temps d’en dresser un panorama et de préparer ensemble « un plan d’action » pour assurer la pérennité physique de ces fonds, en définir ou connaître l’organisation via une information « discographique » rigoureuse et ouverte ».

Un questionnaire a été élaboré et est téléchargeable depuis le site Internet de l’AFAS à l’adresse : http://afas.imageson.org/ , rubrique : « Vie de l’association » : « Inventaire des fonds sonores édités patrimoniaux dans les collections publiques en France ».

Aujourd’hui, une quinzaine de bibliothèques ont rempli et retourné le questionnaire. L’AFAS souhaite évidemment pouvoir en systématiser la diffusion afin de dresser un panorama le plus précis possible de ce patrimoine. En cela le portail de l’ACIM peut être un élément très positif dans la réussite de cette enquête.

Prochaine journée d’étude de l’AFAS :

Celle-ci aura lieu en octobre 2006 à la BnF. Elle portera sur les évolutions en cours du traitement documentaire du son et de l’audiovisuel. Une information plus précise sur le contenu de la journée sera diffusée prochainement.

AIBM – Groupe Français

Groupe français de l’Association internationale des bibliothèques, archives et centres de documentation musicaux

Contacts :

laurence(point)languin(chez)cnsmd-lyon(point)fr

Rappelons que le Groupe français de l’AIBM fait partie des associations coopératrices au sein de l’ACIM.

Les 24 et 25 avril prochain se dérouleront au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon les journées professionnelles du Groupe français.

Au programme, une première journée consacrée à la bibliothéconomie musicale et une seconde à la chanson française.

La première journée sera consacrée aux comptes rendus des différents groupes de travail :

- mise en ligne du Répertoire des bibliothèques et institutions françaises conservant des collections musicales

- manuel de bibliographie musicale en ligne

- les réservoirs de titres uniformes musicaux

- le droit de prêt et la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit = SOFIA

- les spécifications fonctionnelles des notices d’autorité

- la migration des notices du Département de la musique de la BnF , de BN-Opaline à BN-Opale Plus

La seconde journée intitulée « chanson française : enregistrement sonore et partition : deux formes d ‘écriture », présentera tour à tour :

- le fonds Orgeret de la Bibliothèque municipale de Lyon

- chanson et musique en feuille au CHRD = Centre d’histoire de la résistance et de la déportation

- enquête sur les mémoires de l’Alcazar à Marseille

- chanson française et enregistrements sonores au département de l’Audiovisuel de la BnF

- chanson française et musique en feuille au département de la musique de la BnF : contenu des fonds, chantiers de rétroconversion, microfichage

Précisons que l’ensemble des interventions figurera sur le site de l’association dans la rubrique « journées professionnelles ».

Nous serons également présent au Congrès de l’ABF qui aura lieu à Paris du 9 au 12 juin où nous partagerons un stand avec les membres de l’Interassociation.Archives-Bibliothèques-Documentation.

Enfin, nous participerons au Congrès annuel de l’AIBM qui cette année aura lieu à Göteborg en Suède du 18 au 23 juin 2006.

Rapport moral de l’Acim

Bilan

Rappel historique.

L’année 2004 n’a pas été la plus représentative des activités de notre association. Il s’agit en effet d’une année de transition, car entre la cessation de la parution de la revue « Ecouter Voir » en 2003 et le renouvellement du Conseil d’administration en janvier 2005, il a fallu un certain temps à l’association et à ces membres pour assurer la continuité de son projet de coopération, mais aussi pour retrouver une assise en matière d’organisation (transferts des dossiers, des données comptables etc.). Ce qui était d’ailleurs l’objet de la subvention que l’ACIM avait obtenue de la DLL.

L’année 2004 a donc permis à l’ancien bureau de gérer le passif de l’ACIM, notamment par le biais du versement des indemnités de licenciement et par le remboursement des dettes. Cela aura aussi été, à travers les Rencontres nationales des bibliothécaires musicaux organisées à Saint Jean-de-Vedas, le moment de réaffirmer la nécessité de notre action de coopération, et pour ce faire de mobiliser de nouvelles personnes autour de la gestion même de l’association. Si de nouveaux candidats ont manifesté leur volonté d’œuvrer en faveur des projets de l’ACIM (candidats dont je faisais partie), ce n’est qu’à travers l’Assemblée générale du 17 janvier, qu’ils ont pu être officiellement intégrés au conseil d’administration et ont pu ainsi constituer un nouveau bureau.

L’année 2004 aura donc été le temps de la transmission et du recentrage de nos objectifs, l’année 2005 celui de leur mise en œuvre.

En résumé l’année 2005 a été marquée par :

- La constitution d’un nouveau Conseil d’administration et bureau (17 janvier 2005)

- La publication du Bulletin annuel de l’ACIM.. Ce bulletin nous a permis de renouer avec les anciens abonnés de l’ACIM (qui en ont bénéficié gratuitement) et surtout d’affirmer nos objectifs (cf. éditorial).

- L’organisation des Rencontres nationales des bibliothécaires musicaux les 17 et 18 juin à Grenoble. Programme détaillé disponible sur le site de l’ACIM.

- La participation de l’ACIM au Congrès 2005 de l’ABF (Organisation d’un atelier / table-ronde + location d’un stand afin de diffuser les informations liées aux Association coopérantes et le bulletin de l’ACIM. Réaffirmation du rôle de l’ACIM dans le paysage de associations professionnelles).

- L’intégration de l’ACIM au sein de l’Interassociation

- La finalisation du portail de l’ACIM (Portail des bibliothécaires musicaux). Outil de coopération mis au service de l’ensemble des professionnels de l’information musicale et du collège des associations coopérantes..

Perspectives

L’année 2006 s’affirme riche tout en restant dans la même continuité d’action :

- Annonce de la mise en réseau du Portail de l’ACIM le 27 janvier 2006.

- Collaboration à la journée d’étude de la COBB le 6 avril autour de l’image et de la musique.

- Rencontres nationales des bibliothécaires musicaux organisées à Nantes les 7 et 8 avril 2006 (cf. programme prévisionnel en pièces jointes).

- Participation au Congrès de l’ABF du 9 au 12 juin 2006 à travers l’organisation d’une nouvelle table ronde sur l’avenir de la musique dans les bibliothèques (cf. programme en pièces jointes), ainsi qu’à travers l’animation d’un stand (réflexion en cours : stand commun à l’interassociation ?).

- Développement coopératif du portail de l’ACIM.

- Rencontres 2007 : plusieurs pistes sont à l’étude. Dans notre périple national, nous pensions nous orienter vers Lille, voire Nice ou Marseille. Il faut savoir que l’organisation de ces Rencontres n’est viable que si nous pouvons trouver un partenariat local avec une agence de coopération, l’ABF ou toute autre structure associative impliquée dans la diffusion de l’information musicale : contacts et relais avec les structures d’accueil (salles, hôtels, associations régionales), mise ne place logistique, implication d’une collectivité territoriale… etc.

Nous réfléchissons également à la publication de notre bulletin pour l’année 2006 (entre septembre et octobre). Nous bénéficions déjà à ce sujet de contributions de professionnels des bibliothèques, mais aussi de chercheurs.

Quelle pérennité pour notre action ?

Or le fonctionnement actuel de l’association, nous rend tributaires de l’octroi de subventions. Si ce n’est pour l’année 2006, qui bénéficie encore de l’aide obtenue par l’ACIM fin 2004, au moins pour les autres années à venir. Nous ne pouvons, en effet, espérer financer nos actions sur la seule base financière de nos adhésions.

Encore moins sur les frais de participation aux Rencontres nationales, qui rassemblaient les années précédentes entre 90 et 100 personnes. En 2006 nous avons eu plus de 135 inscrits, et encore dans ce dernier cas nous n’avons pu donner suite à la totalité des demandes de participation, la salle étant limitée à ce nombre précis de places..

La nature même de notre projet est la coopération. Toute barrière financière (autre ex. réserver l’accès au portail à nos seuls adhérents) serait contreproductive. Car si nous enrichissions nos ressources musicales, c’est uniquement grâce à la bonne volonté des bibliothécaires musicaux qui coopèrent aux projets de l’ACIM. De la même manière, nous souhaitons que les inscriptions aux Rencontres nationales soient et restent gratuites pour les membres de l’association.

Rappelons que les seules prestations rémunérées par l’association sont les prestations artistiques, lorsque nous les jugeons nécessaires dans le cadre des Rencontres nationales, ou techniques, pour ce qui est du suivi du portail par un webmestre ou du travail graphique et d’imprimerie nécessaire à la publication de notre bulletin.

De plus d’autres frais de gestion sont incompressibles :

- Les frais de mission, lorsque l’ACIM prend en charge un déplacement en vue d’une réunion de coopération ou d’organisation.. Les collectivités locales se dégageant de plus en plus de ce qu’elles ne considèrent pas toujours comme faisant partie de leur mission : la coopération professionnelle. Surtout lorsque cette coopération se fait au niveau national. Ce qui est notre cas.

- Frais de représentation ou de diffusion : location d’un stand lors de notre participation au Congrès de l’ABF par exemple.

Si nous souhaitons pérenniser notre action, il est indispensable que nous puissions obtenir un soutien institutionnel. C’est pourquoi nous referons fin 2006 une demande de subvention à la DLL en vue de nos activités en 2007.

Réactualisation des statuts : AG du 8 avril 2006

A C I M Association loi 1901

Statuts

1. Buts et composition de l’association

Article 1 – Il est formé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901 nommée Association de coopération des professionnels de l’information musicale (ACIM).

Article 2 – Cette association a pour objet :

De promouvoir la diffusion de la documentation musicale dans les bibliothèques et institutions publiques. [mention supprimée par le biais de la publication de la revue « Ecouter Voir »,] De participer à toute action de coopération entre les organismes assurant la collecte, le traitement et la diffusion de la documentation musicale, y compris les actions de formation.

Article 3 – Son siège social est 11 rue du Parlement 39 100 Dole [ mention supprimée est à la FFCB, 54 boulevard Richard Lenoir 75001]. Il pourra être modifié par décision du Conseil d’administration.

Article 4 – L’association est composée de trois collèges : · Les coopérateurs : ce sont les représentants des organismes et associations professionnels du secteur d’activité défini à l’article 2 ; ils constituent le comité de rédaction d’ Ecouter et Voir · Les collectivités publiques et privées, représentée chacune par un membre mandaté · Les individuels

Article 5 – les membres de l’association acquittent une cotisation annuelle dont le montant est décidé par le Conseil d’administration.. Les coopérateurs en sont exonérés.

Article 6 – La qualité de membre se perd par : · La démission · Le décès · La radiation prononcée par le conseil d’administration pour motif grave, l’intéressé ayant été invité par lettre recommandée à se présenter devant le bureau pour fournir des explications.

2.. Administration de fonctionnement

Article 7 – L’association est administrée par un conseil d’administration composé d’au moins 9 membres, chaque collège ayant le même nombre de représentants. Le conseil d’administration est élu par l’assemblée générale pour 3 ans. En cas de vacance, il est procédé au remplacement du ou des membres sortants par la prochaine assemblée générale. Jusqu’à l’élection, le conseil d’administration peut coopter un membre de l’association pour assurer l’interim du poste vacant.

Article 8 – Les représentants des tutelles sont associés au Conseil d’administration avec voix consultative. En fonction de l’ordre du jour, des personnalités qualifiées peuvent être invitées.

Article 9 – Le conseil d’administration se réunit toutes les fois qu’il est nécessaire et au moins une fois par an. Il est convoqué à la demande du président ou du quart de ses membres. La présence de la moitié au moins de ses membres est nécessaire pour la validité des délibérations. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés.. Chaque membre ne peut détenir plus de deux mandats. Il est tenu procès-verbal des séances. Les procès verbaux sont signés du président ou de tout autre membre du bureau ayant reçu délégation. Le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour la gestion et la direction des affaires de l’association, sous réserve de ceux qui sont de la compétence de l’assemblée générale.

Article 10 – l’assemblée générale comprend tous les membres de l’association. Ceux qui sont soumis à cotisation ne peuvent participer aux délibérations que s’ils sont à jour de cotisation. Les membres coopérateurs et les collectivités sont représentés chacun par un seul délégué.

L’assemblée générale se réunit une fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par le conseil d’administration ou à la demande d’au moins un quart des membres de l’association. L’ordre du jour est établi par le conseil d’administration ; le bureau de l’assemblée est celui du conseil d’administration.. L’assemblée entend les rapports sur la gestion du conseil d’administration et sur la situation financière de l’association. Elle arrête le budget prévisionnel de l’exercice suivant, approuve les comptes de l’exercice clos, délibère sur les questions mises à l’ordre du jour et pourvoit au renouvellement des membres du conseil. Les décisions sont prises à la majorité des votants. Le vote par délégation est admis ; chaque associé ne peut accepter que deux pouvoirs..

Article 11 – Le président ordonne les dépenses ; il peut, sous réserve d’approbation par le conseil, donner délégation à tout membre ou salarié de l’association. Dans les mêmes conditions, il peut délégué ses pouvoirs d’employeur. Ces délégations sont valables pour la durée du mandat du président. Il peut les retirer à tout moment et doit en informer le conseil. Il représente l’association en justice et pour tous les actes de la vie civile. Pour assumer cette fonction, il doit jouir de plein exercice de ses droits civils.

Article 12 – Les recettes de l’association se composent :

· Des adhésions · Des subventions des collectivités publiques · Des dons et legs · Des produits issus des activités de l’association · Et de tout concours en nature

Article 13 – Les statuts ne peuvent être modifiés et l’assemblée dissoute que par une assemblée générale extraordinaire dont les décisions doivent être prises à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

Article 14 – En cas de dissolution volontaire, statutaire ou prononcée en justice ou par décret, l’assemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de l’association. Elle détermine souverainement, après reprise des apports s’il y a lieu, l’emploi de l’actif résiduel.

Article 15 – Un règlement intérieur peut être rédigé par le conseil d’administration et soumis pour approbation à l’assemblée générale.. Ce règlement précise les éléments prévus dans les présents statuts, notamment ceux traitant de l’administration interne de l’association.

Statuts établis le 30 juin 1989, modifiés le 4 mars 1997, le 4 juin 1998 et le 24 juin 2003.

Départs et nouveaux membres du CA suite à l’AG de l‘ACIM du 8 avril 2006 à Nantes :

Départs : Hervé Fer quel (Troyes)


Nouveaux membres :
Jean-Noël Bigotti (IRMA), Francine Lureau (BPI)