Il a examiné un certain nombre de modifications de la PCDM4 parmi les nombreuses propositions sur lesquelles il ne s’était pas encore prononcé ou qui étaient apparues entre-temps sur la liste discothecaires.
Les résultats de ses travaux ont été présentés sur le site de l’ACIM pour être soumis à une discussion finale :
PCDM4 : modifications retenues par le groupe de travail sur la classification musicale et soumises à validation finale – septembre 2007
Compte tenu des réactions enregistrées sur le site de l’ACIM, sur la liste de diffusion discothecaires et sur la liste interne du groupe de travail sur la classification musicale, la validation finale est celle qui suit.
Ces modifications sont présentées classe par classe, et indice par indice. Il peut s’agir de créations d’indices nouveaux, de découpages d’indices existants, de suppressions d’indices devenus inutiles, de modifications des indices existants (changements de libellés, élargissement de signification, regroupements d’indices, refontes de sous-classes) ou encore de commentaires explicatifs. Le type de modifications est explicité à chaque fois.
Des recommandations et commentaires généraux précèdent cette présentation. Un rappel des modifications intéressant plus particulièrement les secteurs jeunesse la suit.
I – RECOMMANDATIONS ET COMMENTAIRES GENERAUX
Il est utile de rappeler les quatre points suivants vu leur importance :
si certaines classes ou sous-classes font l’objet d’une indexation détaillée, l’utilisation de cette indexation détaillée n’est pas une obligation. C’est à chaque établissement de déterminer le niveau de précision souhaitable, en fonction de différents paramètres : l’importance du fonds, sa spécialisation, les habitudes du public, ses besoins…
Il est tout à fait légitime par exemple de n’utiliser qu’un 1.5 générique pour tous les disques de rap si un niveau de détail plus élevé n’est pas jugé nécessaire. Un autre établissement pourra au contraire juger tout aussi légitimement que l’utilisation des subdivisions proposées dans les tables est indispensable à la satisfaction de son public.
Attention toutefois à ne pas perdre de vue que l’indice peut constituer une alternative à une indexation lexicale, un niveau de détail élevé permettant une identification fine du contenu d’un document.
dans le libellé des indices, les termes employés ne sont pas limitatifs des termes immédiatement précédents : par exemple, 1.55 Gangsta rap, west coast, G-funk ne signifie pas que tout le gangsta rap est de la côte ouest. Il signifie que l’indice regroupe tous les disques de gangsta rap quelle que soit leur provenance géographique, tous les disques de west coast et tous les disques de G-funk. Les virgules dans les libellés des indices introduisent une énumération.
les adaptations locales sont à éviter lorsqu’elles mettent à mal les principes généraux de la classification musicale. C’est ce respect des principes généraux qui anime les solutions retenues pour l’évolution de la classification musicale. C’est ainsi qu’un indice ne doit pouvoir signifier qu’une seule chose, gage d’un langage commun entre les établissements. C’est ainsi également que les documents musicaux édités pour les enfants ne font plus l’objet d’une classe spéciale, mais sont classés selon les mêmes principes que les autres documents. Exactement comme pour les livres pour enfants. Un type de musique ne change pas d’indice en fonction du public visé : c’est au niveau de la cote, par utilisation d’un préfixe comme le font nos collègues des secteurs livres jeunesse, que se fera éventuellement la distinction. La confusion sur ce point vient de la subsistance dans les tables d’un indice 8.1 pour la chanson pour enfants, chose sur laquelle il est dorénavant difficile de revenir en arrière, mais qui ne se justifiait au départ que par la déclinaison en 8.11 (rondes et comptines), 8.12 (berceuses), etc.
enfin il faut rappeler qu’un indice n’est pas une cote : un indice sert à créer un accès à une (ou des) notice(s) bibliographique(s) dans un catalogue, une cote à classer physiquement le document. Un même disque peut donc recevoir un indice détaillé et une cote simple. Un même disque peut aussi recevoir deux indices ou plus selon les besoins de sa description. C’est évidemment particulièrement vrai lorsqu’il est difficile à classer.
L’indice est donc un descripteur, la cote une adresse. Ce n’est pas parce que cotes et indices sont tirés de la même classification que l’on doit confondre leurs fonctions.
II – MODIFICATIONS PAR CLASSE ET PAR INDICE
CLASSE 0
1) Redécoupage :
0.6 Organologie générale, techniques instrumentales et vocales (notations instrumentales) 0.604 Orchestres, chefs d’orchestre 0.605 Voix en général, voix comme instrument, tessiture indéterminée, plusieurs tessitures différentes (ex. duo soprano/ténor) 0.606 Chanteuses, voix de femmes, voix d’enfants 0.607 Chanteurs, voix d’hommes 0.608 Chœurs ou ensembles vocaux, chefs de chœur
Commentaire : la tranche des 0.6 est modifiée en faisant disparaître les 0.601 à 0.603, en regroupant chefs d’orchestre et orchestres en 0.604, et en regroupant choeurs et chefs de chœur en 0.608.
2) modifications de libellés d’indices :
0.681 cor (french horn ou cor d’harmonie)
0.684 Tuba, saxhorn, euphonium
0.685 cors de chasse et autres cors naturels
CLASSE 1
JAZZ
1) élargissement de signification d’un indice :
1.363 Improvisation pure, recherche sonore
2) modifications de libellés d’indices :
1.37 Jazz d’influence ethnique
1.382 Jazz funk
Commentaire : le terme “jazz fusion” est retiré du libellé de l’indice 1.37 car il est fréquemment employé dans le sens de jazz rock. Le terme jazz funk remplace jazz funky.
RHYTHM’N’BLUES, SOUL
création d’un nouvel indice et d’un nouveau découpage :
1.43 New jack, R’n’B, nu-soul, soul electro 1.431 New jack, R’n’B
1.432 Nu-soul
1.433 Soul electro
Commentaire : l’introduction du nouvel indice 1.43 New jack, R’n’B, nu-soul, soul electro entraîne bien évidemment une modification ipso facto de l’indice précédent et de son découpage : 1.42 Disco, funk-music
1.421 Disco
1.422 Funky-music 1.423 Funk-pop, groove
CLASSE 2
1) redécoupages :
2.1 Rock 2.11 Rock’n’roll pioneers 2.12 Rockabilly revival, psychobilly 2.13 Rock 2.14 Pub rock 2.15 Rock FM
2.9 Variétés internationales
Commentaires : Le « rock » tout court en 2.13 représente l’évolution du rock’n’roll dont on a laissé tomber le « roll » (musique moins dansante) tout en y réinjectant une bonne dose de blues/rhythm’n’blues à la fin des années 60. Les initiateurs du genre sont bien sûr les Rolling Stones notamment à travers la série d’albums phares entamés dès 1968. Autre figure mythique à rattacher à cette catégorie, les Who après leurs débuts « mods ». Après, on peut grosso modo y rajouter tous ces groupes inspirés par les Rolling Stones : The Faces, The Black Crowes, The Soundrack of Our Lives, Primal Scream sur l’album « Give out but don’t give up », etc.
Pour le pub rock en 2.14, Wikipédia le définit « comme un genre de musique rock apparu en Grande-Bretagne dans les années 1970. Il tire son nom du fait qu’il était joué en public principalement dans les pubs, seul endroit acceptant d’accueillir les groupes. Au début des années 1970, alors que les hit parades sont envahis par les groupes de rock progressifs avec des morceaux symphoniques ou le Glam Rock, quelques jeunes musiciens britanniques demandent un rock plus excitant et plus près de ses racines blues et rhythm and blues dans la lignée des Rolling Stones et de The Pretty Things des premières années dix ans plus tôt… » Parmi les groupes essentiels, on peut citer Dr. Feelgood, The 101’ers, The Inmates, Nine Below Zero.
Les subdivisions 2.91 et 2.92 disparaissent.
2) modification de libellé d’indice :
2.36 Slowcore, sadcore et apparentés
Commentaire : l’appellation précédente (“dark folk”) désigne désormais dans les lexiques musicaux une scène néofolk qui n’est pas visée ici mais dans l’indice précédent (2.35). Le nouvel intitulé fait référence au côté neurasthénique ou dépressif de certains disques ayant pour base le folk et des climats intimistes et introspectifs.
Cet indice est élargi au folk ou folk-rock sombre jouant sur les émotions. Des artistes tels qu’Elliott Smith ou Nick Drake y ont leur place.
3) redécoupage :
2.5 Hard rock, metal et styles apparentés 2.51 Hard rock, heavy et apparentés 2.511 Hard rock 2.512 Heavy metal, stoner 2.513 Hard FM 2.514 Metal progressif 2.515 Metal symphonique 2.52 Metal atmosphérique, metal gothique, doom 2.521 Metal atmosphérique 2.522 Metal gothique 2523 Doom 2.53 Metal extrême 2.531 Thrash metal, trashcore, power metal 2.532 Black metal, Black metal symphonique 2.533 Death metal 2.534 Grindcore 2.54 Funk metal, rap metal 2.55 Neo metal, metal alternatif
Commentaire : Les subdivisions 2.54 et 2.55 subsistent telles quelles.
4) élargissement de signification d’indices :
2.65 Noisy pop, noisy rock, indie rock
Commentaires : La noisy pop, genre né dans les années 80 ne connaît pratiquement pas de nouveaux représentants et les artistes phares du genre ne sont pas très nombreux. Attribuer un indice uniquement pour les Sonic Youth, Dinosaur Jr., My Bloody Valentine, Yo La Tengo et quelques autres apparaît quelque peu réducteur, d’où l’intégration de l’indie rock, d’autant que les publics amateurs de noisy pop et d’indie rock sont souvent les mêmes (les Pixies, par exemple, sont indifféremment classés dans l’une ou l’autre catégorie selon la source à laquelle on se réfère). La différence entre indie pop en 2.24 et indie rock en 2.65 réside tout simplement et logiquement dans le fait que l’un rejoint plutôt la famille pop du point de vue des caractéristiques musicales, et l’autre plutôt la famille punk et apparentés. Des groupes plutôt pop, mais sortant des sentiers battus de la pop (en incorporant des influences exterieures à la pop, en proposant des structures de morceaux plus alambiquées, une finition un peu moins lisse, etc.) iront en indie pop : Radiohead, Beck, Eels, Deus, Zita Swoon, Jeff Buckley, Blonde Redhead, Elysian Fields… Dans l’indie rock, il y a un côté punk/garage bien plus prononcé : The Pixies, Frank Black, The Libertines, Art Brut, Arctic Monkeys, The Rakes, The Strokes… Ensuite il y a les cas pas simples : PJ Harvey, parfois plutôt pop, parfois plutôt punk selon les albums, voire même selon les morceaux.
2.66 Grunge et apparentés
Commentaire : la dénomination « rock alternatif » n’a pas été retenue car il semblerait que le terme ait des significations différentes selon les générations. « Grunge » étant extrêmement réducteur (pris au pied de la lettre il s’agit de la scène alternative de Seattle au début des années 90, soit Mudhoney, Soundgarden, Nirvana, Alice in Chains et Pearl Jam), il nous a paru nécessaire d’indiquer que la classe était plus large que ces seuls cinq groupes. Autrement dit, on peut y mettre des groupes à l’esthétique similaire mais qui ne viennent pas de Seattle (Smashing Pumpkins, Stone Temple Pilots, Silverchair…) et des groupes qui sont apparus plus tardivement (Bush, Nickelback, Incubus…).
2.73 Techno-pop, electro-pop, electro-punk, electronic body music (EBM)
CLASSE 3 1) modification de libellé de la classe :
Classe 3 – Musique classique (Musique savante de tradition occidentale)
Commentaire : cette musique savante n’est plus seulement occidentale.
2) création d’indice et modification de libellé d’indice :
3.097 Vingtième siècle jusqu’à 1945
3.098 Période postérieure à 1945
Commentaire : l’indice 3.098 concerne aussi les premières années du vingt-et- unième siècle.
3) redécoupage :
3.1- Musique de chambre (classer ici les anthologies de musique de chambre)
Tous les indices de cette tranche (de 3.11 à 3.19) peuvent être complétés par une notation instrumentale (mais sans le préfixe 06) 3.11 Musique pour un instrument 3.111 1 – Musique pour piano seul 3.12 Duo et sonates baroques à un dessus (dans tous les cas, la basse continue est considérée comme un seul instrument) 3.13 Trio et sonates baroques à deux dessus (dans tous les cas, la basse continue est considérée comme un seul instrument) 3.14 Quatuor 3.144 – Quatuor à cordes 3.15 Quintette 3.16 Sextuor 3.17 Petit ensemble à cordes (frottées et/ou pincées) 3.18 Petit ensemble à vents (bois et/ou cuivres) 3.19 Autre petit ensemble, orchestre de chambre Commentaire : les subdivisions de la sous-classe 3.1 sont modifiées de manière à intégrer les ensembles à cordes et les ensembles à vents. Précédemment, le septuor en 3.17 n’était quasiment jamais utilisé.
4) modification de libellé d’indice :
3.28 Musique de scène symphonique ou vocale, conte à récitant (quelle que soit l’instrumentation)
Commentaire : cette modification permet de prendre en compte dans cet indice des oeuvres telles que Histoire de Babar de Jean de Brunhoff, mise en musique par Francis Poulenc, dans sa version originale pour piano et récitant, et Pierre et le loup de Prokofiev, dans une adaptation pour piano et récitant. Elle permet de ne pas surcharger inutilement les tables par une multitude de cas particuliers.
5) élargissement de signification d’indices :
3.34 : Oeuvre chorale avec accompagnement, cantate profane, oratorio profane, pastorale profane, serenata
3.35 : Opéra (intégrale), festa teatrale
Commentaire : la festa teatrale est rattachée à l’opéra et la serenata aux oratorios et cantates.
Les serenatas sont des pièces exécutées lors de réceptions données à l’occasion de réjouissances particulières. Elles sont de durée variable, avec des solistes plus nombreux et un accompagnement orchestral plus riche que pour les cantates, mais sans action dramatique qui pourrait les rapprocher de petits opéras.
La festa teatrale est une œuvre dramatique de circonstance écrite pour un événement solennel particulier, relevant de l’opéra ou de la serenata.
3.36 : Opérette (intégrale), zarzuela
6) création de deux nouvelles sous-classes :
3.6 Musique classique en lien avec d’autres genres
Commentaire : la sous-classe 3.6 « Musique classique en lien avec d’autres genres » concerne les documents ayant un lien étroit avec le classique, qui n’auraient éventuellement pas pu être classés ailleurs, ou qu’on voudrait regrouper au même endroit par utilisation d’un classement systématique. Elle n’est pas subdivisée.
Par exemple : le concerto suite pour guitare électrique et orchestre en mi bémol mineur, opus 1 d’Yngwie Malmsteen peut être classé en différents endroits :
2 MAL 86 (classement alphabétique en rock avec indication du style : influences musique classique)
3 MAL 21.65 (classement alphabétique en classique avec indication de la forme : concerto pour guitare électrique et orchestre)
3.6 MAL (classement systématique en classique en lien avec d’autres genres).
3.9 Pour ceux qui souhaitent utiliser un classement par périodes historico-stylistiques (suivies d’un indice de forme) 3.91 Période antérieure au Moyen-Âge 3.92 Moyen-Âge 3.93 Renaissance 3.94 Epoque baroque jusqu’à 1750 3.95 Epoque classique 3.96 Epoque romantique et post-romantique 3.97 Vingtième siècle jusqu’à 1945 3.98 Période postérieure à 1945
Commentaire : ces nouveaux indices permettent un classement d’abord par périodes historico-stylistiques, puis par compositeurs, enfin par formes :
Exemple : les suites pour violoncelle de Bach en 3.94 BAC 11 43.
Il est bien entendu que cette façon de classer n’est pas une obligation. Il reste tout à fait possible de continuer à classer par compositeurs.
Même en cas d’utilisation de ce classement par périodes, les tranches 10 à 50 sont conservées : elles restent nécessaires pour les anthologies et récitals, ceux-ci se situant bien souvent hors chronologie, même en cas de classement par périodes historico-stylistiques.
Aucun nouvel indice ne signifie deux choses différentes et le même document peut être indexé avec plusieurs indices. Ainsi, pour les suites pour violoncelle de Bach :
3.114 3 et 3.941 143.
3.9 offre une réponse strictement numérique, et la seule compatible avec le reste du système du point de vue de l’indexation, en évitant tout recours à des signes autres que numériques.
En ce qui concerne les anthologies par périodes, elles sont traitées de façon identique quel que soit le classement adopté (classement général par compositeurs ou classement général par périodes), au moyen des notations chronologiques spécifiques prévues en 3.09x :
par exemple :
3.094 TIT (anthologie de musique baroque).
Les anthologies historiques se trouvent alors classées ensemble :
après les compositeurs pour le classement par compositeurs :
3 Compositeurs
3.06x Récitals
3.09x Anthologies historiques
3.xx Anthologies par formes
avant les compositeurs pour le classement par périodes :
3.06x Récitals
3.09x Anthologies historiques (regroupées ensemble)
3.xx Anthologies par formes
3.9x Compositeurs
Dans le cas d’un classement par périodes historico-stylistiques, si et seulement si l’on souhaite classer les compilations historiques non pas ensemble mais à la fin de chaque tranche historique, il conviendra dans ce cas, pour la cotation seulement, d’ajouter un zéro final à l’indice correspondant du classement par périodes :
3.06x Récitals
3.xx Anthologies par formes
3.9x Compositeurs
3.9×0 Anthologies historiques (regroupées par tranche historique)
par exemple :
3.94 BAC (Bach)
3.940 TIT (anthologie époque baroque)
3.95 MOZ (Mozart)
3.950 TIT (anthologie époque classique)
L’indexation des anthologies historiques continue pour sa part d’être effectuée en 3.09x.
CLASSE 4
1) réduction de signification d’un indice :
4.22 Downtempo, trip hop
Commentaire : l’abstract hip hop se retrouve dans un indice nouveau 4.55.
2) modification de libellé d’un indice :
4.24 Electro lounge
Commentaire : au lieu de lounge music.
3) redécoupage :
4.3 House 4.31 Acid house
4.32 Deep house
4.33 Hard house, tek-house
4.34 Minimal house
Commentaire : UK garage et 2 step ne sont pas conservés. La house garage est mise avec la house générique en 4.3, alors que l’acid house reste en 4.31.
4) élargissement de signification d’indices :
4.41 Techno, electro
4.43 Techno hardcore, techno indus, gabber, acid core, tribe…
5) modifications de libellés d’indices :
4.54 Influences soul, funk
Commentaire : au lieu de groove électronique.
6) création d’indice :
4.55 Influences hip hop (abstract hip hop, turntablism)
7) découpage d’un indice :
4.6 Electronica et apparentés 4.61 Electronica, Folktronica 4.62 Electronica noise, electronica bruitiste 4.63 Laptop, minimal electronica, glitch 4.64 Drill’n’bass 4.65 Field recordings
CLASSE 5
élargissement de signification d’indices :
5.17 Bandes originales spécifiques (de livres ou de BD, d’expositions ou de défilés de mode)
5.41 ambiance, easy listening et lounge music (musiques de bars, d’hôtels…)
5.45 expression corporelle, exercices et apprentissage de la danse (classique ou jazz notamment)
CLASSE 6
création d’un nouvel indice :
6.14 : adaptation phonographique de film
Commentaire :
Cette création d’un nouvel indice permet de trouver une solution pour les documents incluant histoire, dialogues, musique et chansons d’un film. Par exemple, il permet de distinguer entre les deux documents suivants :
6.11 = Le livre de la jungle : bande originale du film : version française remasterisée. — Paris : The Walt Disney Company (France), P 1994. – 1 disque compact. – Walt Disney Records WDR360212.
6.14 = Le livre de la jungle : l’histoire, les dialogues, la musique et les chansons originales / Walt Disney. — Paris : The Walt Disney Company (France), ca 1993. – 1 disque compact. – Walt Disney WDR35006.
Dans les recommandations précédentes, il était préconisé d’utiliser le 6.1 s’il s’agissait d’une musique de film proprement dite (cas du 1er exemple) et d’utiliser un équivalent lettre de la Dewey s’il s’agissait d’un texte (cas du 2e exemple). Sauf que dans le cas du 2e exemple, il ne s’agit pas seulement d’un texte puisque la musique et toutes les chansons du film y sont reprises. D’autre part, le document serait ainsi complètement perdu au milieu des autres textes stricto sensu. Quant à ne pas faire le distinguo et à tout mettre en 6.1, il a semblé dommage de tout mélanger. D’où la création d’un 6.14.
CLASSE 8
1) commentaire sur le 8.13 :
8.13 : éveil musical lié à la chanson
Par « éveil musical lié à la chanson », il faut notamment entendre les cas suivants :
les chansons permettant une approche générale de la musique, à travers certaines notions comme le rythme, la mélodie ou le tempo (par exemple « A l’école des chansons » de Sophie Allerme et Sylvie Villemin),
les chansons faisant référence à une méthode d’éducation musicale (par exemple « Rondin, picotin » pour une éducation musicale selon les idées de Zoltan Kodaly),
les chansons servant à faire découvrir un genre musical comme la musique classique (par exemple les disques de La Famille Maestro, ou « Croc’ baroque : chansons enfantines et musique baroque ») ou les musiques traditionnelles (« L’hippo tam tam » de L’Arbre à musiques),
les chansons permettant la découverte d’instruments de musique (par exemple « Le colporteur » de Steve Waring),
les chansons en jeux vocaux, permettant d’explorer les possibilités sonores et expressives de la voix (par exemple « Mille et une souris vertes »),
les chansons pour lesquelles figurent dans un livret les textes, la musique (partie chant ou plus) et des commentaires avec des pistes d’exploitation pédagogique (par exemple « Les chansons de la marmotte » pour chanter, mimer, jouer, danser d’Anny et Jean-Marc Versini, ou « Le serpent à sornettes »).
2) création d’un nouvel indice :
8.23 Chansons à message religieux
3) élargissement de signification d’un indice :
8.3 Chansons humoristiques, chansons paillardes
CLASSE 9
1) élargissement de signification d’indices :
9.14 : Afrique centrale – Congo, Gabon, Sao Tomé et Principe, République de Centrafrique, République démocratique du Congo (Zaïre) [classer ici la rumba]
9.74 : Angleterre, Îles anglo-normandes
2) commentaire :
9.6 Musique du monde : France.
Comme toutes les autres classes, la classe 9 peut être utilisée pour les documents musicaux pour enfants, la cote des documents étant alors assortie d’un préfixe adéquat pour spécifier le public visé.
Tous les disques pour enfants proposant des musiques de différentes régions du monde peuvent être ainsi pris en compte.
Dans ce cadre, il est également possible, plutôt que de classer toutes les chansons françaises pour enfants en classe 8, de distinguer entre chansons modernes (relevant de cette dernière classe) et chansons traditionnelles (en 9.6).
Au cas où il y aurait mélange de chansons traditionnelles et modernes sur le même document, l’utilisation de la classe 8 est préconisée pour classer le document.
On pourra rester le plus souvent à ce niveau de détail du 9.6, mais rien n’empêche d’utiliser les subdivisions communes spécifiques pour faire le distinguo entre styles d’interprétation des chansons traditionnelles : 9.608 1 (et surtout pas 9.61 qui est l’indice de la Corse) pour les interprétations traditionnelles (exemple : Gens de Lorraine) et 9.608 2 (et surtout pas 9.62 qui est l’indice de l’Occitanie) pour les interprétations modernisées (exemple : Henri Dès).
III – RAPPEL DES MODIFICATIONS INTERESSANT PLUS PARTICULIEREMENT LES SECTEURS JEUNESSE
Parmi les modifications mentionnées ci-dessus, celles concernant les indices suivants intéressent plus particulièrement les secteurs jeunesse :
5.45 Expression corporelle, exercices et apprentissage de la danse classique ou jazz
6.14 Adaptation phonographique de film
8.13 Eveil musical lié à la chanson
9.6 Musiques du monde : France